Le Premier ministre Mohamed Nadir Larbaoui a récemment signé un décret exécutif, daté du 2 juin 2025, entérinant la dissolution définitive de l’Office du Riad El Feth, un établissement d’Alger longtemps reconnu pour son rôle culturel et commercial au cœur de la capitale. Ce décret, publié dans le Journal officiel n°34, officialise la fin de cet établissement d’Alger, qui avait jusqu’ici assuré la gestion d’un espace multifonctionnel regroupant commerces, lieux de divertissement et sites historiques. La dissolution de cet établissement d’Alger marque une étape importante dans la réorganisation des structures publiques en charge du patrimoine culturel local.
L’établissement d’Alger concerné par ce décret est situé dans le quartier d’El Madania, un secteur emblématique où l’Office du Riad El Feth assurait la gestion d’un centre culturel et commercial. Depuis sa création dans les années 1980, cet établissement d’Alger s’est imposé comme un lieu de convergence entre histoire et modernité, mêlant cinémas, galeries d’art, espaces de loisirs et boutiques. Toutefois, malgré son prestige, l’établissement d’Alger a connu une période de déclin due à un manque d’entretien et une fréquentation en baisse constante. La gestion jugée inefficace a précipité la décision de dissoudre l’Office et de transférer la totalité de ses responsabilités à la wilaya d’Alger.
Le transfert des biens, du personnel et des obligations de cet établissement d’Alger à la wilaya vise à simplifier les processus administratifs et à faciliter une relance plus dynamique du site. Ce choix stratégique s’inscrit dans une volonté gouvernementale plus large de rationalisation des établissements publics afin d’optimiser la gestion des ressources et de revitaliser des lieux clés. La wilaya d’Alger, désormais responsable de cet établissement, devra mettre en œuvre une politique de rénovation et d’attractivité pour redonner vie à ce lieu symbolique, autrefois cœur battant de la capitale.
Le Riad El Feth n’est pas seulement un établissement à vocation commerciale. Il représente aussi un espace chargé d’histoire, abritant notamment le Musée du Moudjahid et le sanctuaire du Martyr, des sites essentiels pour la mémoire de la guerre d’indépendance. La dissolution de cet établissement d’Alger est donc aussi une question de préservation culturelle et de gestion patrimoniale. Les autorités locales auront désormais la tâche délicate de concilier réhabilitation et respect de la dimension historique, afin de préserver l’âme du site tout en le modernisant.
Depuis l’annonce de la dissolution, de nombreuses questions restent en suspens concernant l’avenir des activités commerciales et culturelles encore présentes dans cet établissement d’Alger. La wilaya d’Alger devra définir clairement les usages futurs, trouver de nouveaux investisseurs et élaborer un projet cohérent capable d’attirer à nouveau un public large. La réussite de cette transition sera essentielle pour que cet établissement d’Alger retrouve son rôle d’espace de rencontre et de culture, essentiel dans le tissu urbain et social de la capitale.
Dans un contexte où les autorités algériennes cherchent à mieux gérer leur patrimoine et à soutenir le développement urbain, la dissolution de l’Office du Riad El Feth témoigne d’une volonté de changement et de modernisation. Cet établissement, jadis symbole de convivialité et de diversité culturelle, doit désormais faire face à une transformation profonde, portée par la nouvelle administration locale. La dynamique impulsée par la wilaya d’Alger sera scrutée de près par les habitants et les acteurs culturels, qui espèrent que cette réorganisation apportera des résultats concrets et durables.