Lors du Hajj 2025, un événement marquant a retenu l’attention dans les camps de Mina : le comportement exemplaire de voyageurs algériens, qui ont surpris agréablement par une initiative aussi simple qu’inspirante. Ces voyageurs algériens, une fois les derniers rites accomplis durant les journées de Tachriq, n’ont pas quitté leurs tentes sans poser un dernier geste empreint de responsabilité. Avec l’aide des membres de la mission algérienne d’accompagnement, ils ont spontanément nettoyé et ordonné leurs espaces de séjour, guidés par un mot d’ordre symbolique : « Laisse l’endroit meilleur qu’il ne l’était ».
Ce comportement, rare dans de tels contextes de grande affluence, a été perçu comme un exemple concret d’éducation, de respect et de sens collectif. Les voyageurs algériens, dans un élan collectif de conscience, ont voulu démontrer que la foi ne se limite pas à la pratique spirituelle, mais s’exprime aussi par des gestes simples à forte portée symbolique. Le comportement de ces pèlerins, observé et relayé par l’Office national du Hadj et de la Omra, a été unanimement salué. Ce dernier a d’ailleurs précisé que cette initiative s’est déroulée dans le calme et la dignité, sans médiatisation préalable, ni intention de se faire remarquer.
Le comportement exemplaire de ces voyageurs algériens, loin de toute mise en scène, a pourtant attiré les regards, notamment ceux des équipes étrangères présentes sur place. Ce n’est pas tant le nettoyage en soi qui a marqué les esprits, mais l’élan collectif, volontaire et organisé dans lequel il a été accompli. Dans la poussière de Mina, là où tant de tentes restent souvent abandonnées dans un désordre général, l’image de celles des Algériens, impeccablement remises en ordre, a marqué les esprits.
Ce comportement n’a rien d’un acte isolé. Il traduit une culture, un mode de transmission, une manière de faire qui remonte souvent à l’éducation reçue dès le plus jeune âge. Pour ces voyageurs algériens, l’idée que l’environnement fait partie intégrante de la pratique religieuse est profondément ancrée. Nettoyer derrière soi, c’est aussi respecter les autres, la terre sacrée sur laquelle on séjourne, et le message spirituel porté par le pèlerinage. Ce comportement, dans sa simplicité, a permis de renvoyer une image apaisante et valorisante des voyageurs algériens.
La mission algérienne d’accompagnement, présente à leurs côtés durant tout le séjour, a reconnu avec fierté l’engagement de ces pèlerins. En les voyant s’armer de sacs-poubelles et de balais, sans attendre aucune instruction ni consigne officielle, les encadrants ont compris que quelque chose de plus profond était à l’œuvre : un sens du devoir partagé, une volonté d’honorer leur présence par des actes silencieux mais significatifs. Ce comportement, justement, est ce qui a le plus touché les autres délégations, selon plusieurs témoignages.
Aujourd’hui, les images et les récits de cette initiative circulent discrètement mais efficacement sur les plateformes numériques. Loin d’une volonté de viralité, les témoignages diffusent un message de fierté et de reconnaissance. Le comportement exemplaire de ces voyageurs algériens devient un repère moral pour d’autres groupes, dans un monde où l’indifférence face aux déchets et au désordre devient la norme.
En fin de compte, ce comportement n’a pas seulement été salué : il a été retenu comme une leçon. À travers cet acte modeste mais porteur de valeurs, les voyageurs algériens ont prouvé que leur comportement pouvait devenir une référence en matière de civisme religieux. L’initiative « Laisse l’endroit meilleur qu’il ne l’était » n’est pas qu’un slogan, mais un principe vivant qui a trouvé, cette année, un écho profond dans les plaines de Mina. Une preuve, une fois de plus, que la grandeur d’un peuple se mesure dans les détails de son comportement.
