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Voyage France Algérie : une passagère dépossédée de plus de 9000 euros

Le contrôle douanier est souvent perçu comme une formalité pour les passagers qui voyagent régulièrement entre la France et l’Algérie, mais cette routine peut rapidement virer à la mésaventure en cas de non-respect des lois sur le transport de devises. C’est ce qu’a vécu une passagère lors de son voyage entre la France et l’Algérie, plus précisément à l’aéroport international de Sétif, lorsqu’elle a été dépossédée de plus de 9.000 euros par les autorités douanières, après un contrôle minutieux à son arrivée. Le voyage entre la France et l’Algérie n’est pas seulement une question de billet et de valise, il implique aussi des règles strictes que tout voyageur est tenu de respecter. Dans ce cas précis, la passagère n’avait pas déclaré la somme transportée, ce qui constitue une infraction à la législation algérienne en matière de change.

La Direction générale des douanes a publié un communiqué officiel sur sa page Facebook en date du 1er juin 2025, indiquant que ses agents en poste à l’aéroport international du 8 mai 1945 de Sétif ont intercepté une somme de 9.200 euros non déclarés. La passagère concernée arrivait de Lyon, en France. Cette opération, selon les précisions apportées dans le communiqué, a été rendue possible grâce à une fouille corporelle et une inspection approfondie des bagages de la voyageuse. Le but affiché par les autorités douanières reste clair : empêcher toute tentative d’introduction illégale de capitaux sur le territoire national et assurer l’application rigoureuse des lois en vigueur.

Le cadre légal encadrant le transport d’argent liquide en Algérie est bien défini. Les voyageurs, qu’ils soient algériens résidant en Algérie ou à l’étranger, ne peuvent transporter que jusqu’à 1.000 euros sans déclaration préalable. Pour les voyageurs étrangers, ce montant est fixé à 5.000 euros. En dépassant ce seuil sans en avertir les autorités douanières, les passagers s’exposent à des sanctions immédiates, qui incluent la saisie de la totalité de la somme excédentaire, voire l’engagement de poursuites judiciaires. Le voyage depuis la France vers l’Algérie, dans ces conditions, devient non seulement risqué, mais également coûteux lorsque la législation n’est pas respectée.

Dans cette même opération menée à l’aéroport de Sétif, les services des douanes ont également découvert sur un autre passager une somme complémentaire de 2.000 livres turques et plus de 10 millions de dinars algériens. Ce dernier serait un homme d’affaires algérien résidant au Koweït, selon les informations relayées par le média Ennahar. Bien que distinct de la première affaire, ce cas illustre une tendance plus large : certains voyageurs tentent de contourner les réglementations en vigueur en dissimulant des sommes importantes, souvent dans l’intention de financer des activités économiques ou personnelles sans passer par le système bancaire.

La Douane algérienne rappelle, à travers ce type d’opérations médiatisées, l’importance de respecter scrupuleusement les consignes relatives aux mouvements de capitaux lors de tout voyage entre la France et l’Algérie. Il est impératif que les voyageurs prennent connaissance des seuils autorisés et procèdent à la déclaration des devises transportées en cas de dépassement. La vigilance accrue des agents des douanes aux différents points d’entrée du territoire algérien s’inscrit dans une stratégie plus globale de lutte contre le blanchiment d’argent, la fraude fiscale et les mouvements illicites de fonds.

Cette affaire vient rappeler une réalité souvent négligée par les passagers : le voyage, même lorsqu’il s’effectue entre la France et l’Algérie, deux pays liés par d’intenses flux humains, reste soumis à des règles douanières strictes. Le non-respect de ces règles peut entraîner non seulement la perte de sommes importantes, comme ce fut le cas pour cette passagère dépossédée de 9.200 euros, mais aussi de lourdes conséquences judiciaires. Ce type d’événement souligne une nouvelle fois la nécessité pour les voyageurs d’être parfaitement informés avant leur départ, afin d’éviter que leur voyage entre la France et l’Algérie ne se transforme en déconvenue financière ou administrative.