Dans une atmosphère baignée de chaleur estivale et d’accueil sincère, la princesse Sophia Wolkonsky a fait une entrée remarquée à Alger en ce mois de juillet 2025. Pour la première fois, cette figure singulière de la préservation du patrimoine a posé ses valises dans la capitale algérienne. La nouvelle n’a pas tardé à faire le tour des réseaux sociaux professionnels, relayée par Lotfi Souilah, PDG du groupe Palma, qui a exprimé son enthousiasme sur LinkedIn. Cette visite n’est pas anodine : elle mêle symboliquement l’histoire d’une princesse, la richesse patrimoniale d’Alger et une volonté de bâtir des ponts culturels durables entre les deux.
« Un honneur et une joie d’accueillir à Alger Son Altesse la Princesse Sophia Wolkonsky, en visite pour la première fois dans notre belle capitale », a publié Souilah, accompagné d’un message chaleureux mettant en valeur la sensibilité et la curiosité de la princesse. Il poursuit en soulignant combien Alger a su éveiller quelque chose de profond chez elle, à travers ses lieux, ses habitants et son ambiance à la fois ancienne et vibrante. Cette rencontre entre la princesse, Alger et ses acteurs économiques et culturels pourrait bien annoncer de futures collaborations, alors que la visite devrait se prolonger dans d’autres villes comme Constantine, surnommée la majestueuse Cirta.
Sophia Wolkonsky n’est pas une princesse comme les autres. Son parcours dépasse les salons et les réceptions diplomatiques. Elle est avant tout une entrepreneure passionnée par la sauvegarde du patrimoine, fondatrice et présidente de Castillia, une association doublée d’une plateforme numérique. Son objectif ? Offrir une seconde vie à des sites historiques trop souvent oubliés. Châteaux, manoirs, forteresses : ces lieux, une fois transformés, deviennent des espaces d’événements, de tournages ou de rencontres culturelles immersives. C’est avec cette vision moderne du patrimoine que la princesse a bâti sa réputation, et c’est cette même vision qu’elle apporte aujourd’hui à Alger.
Avant Castillia, Sophia Wolkonsky a étudié l’histoire de l’art, puis fondé sa propre galerie à Munich. Elle s’est ensuite engagée dans le secteur de l’immobilier de prestige à travers Sotheby’s en Provence. C’est d’ailleurs lors de la vente d’un château qu’est née l’idée de Castillia : faire de ces bâtisses anciennes autre chose que des propriétés privées, en les ouvrant à un public en quête de beauté, d’histoire et d’expériences sensorielles inédites. L’originalité de sa démarche réside dans l’alliance entre tradition et innovation : cartographie numérique, narration interactive, immersion technologique… Tout est pensé pour que le patrimoine parle à la génération d’aujourd’hui.
La reconnaissance n’a pas tardé. Sophia Wolkonsky a été classée parmi les « Top 30 Women Entrepreneurs » par le European Youth Innovation Forum. Elle a été invitée par des institutions internationales telles que CNN, la Chambre fédérale autrichienne et le Gutenberg Institute. À travers des événements comme le Transylvania Summit, elle fédère autour d’elle experts, mécènes et décideurs européens désireux de réinventer le rapport au patrimoine.
Sa présence à Alger n’est donc pas simplement un geste symbolique, c’est peut-être le début d’un dialogue entre une princesse visionnaire et une ville chargée d’histoire. En voyant Alger avec ses yeux, ceux d’une femme engagée, la capitale devient un potentiel terrain de redécouverte, un espace à investir avec créativité et respect du passé. L’hospitalité algérienne, saluée publiquement par la princesse, a visiblement joué un rôle dans cette première impression. Alger, à travers cette visite, s’affirme une fois de plus comme un carrefour culturel à l’écoute des idées nouvelles.
En un seul voyage, la princesse Sophia Wolkonsky a tissé un lien sincère avec Alger. Et dans cette rencontre entre une princesse et Alger, le patrimoine devient le langage commun. L’histoire retiendra peut-être cette journée comme celle où Alger a ouvert ses portes à une alliée inattendue mais précieuse.